Dans les aéroports canadiens, le point de contrôle préembarquement déploie des appareils de haute technologique, particulièrement onéreux à implanter et à entretenir ; mais que l’on peut pourtant encore contourner.
La liste des exemples est longue ; aussi n’en citerai-je ici que deux, sur lesquels j’ai déjà écrits dans le cadre de ce blogue.
- Les fameux scanneurs corporels, tout d’abord. Au Canada, ces « scanneurs qui déshabillent » ne sont utilisés qu’au contrôle secondaire ; c’est à dire seulement lorsque le portique détecteur de métaux du contrôle primaire sonne l’alarme. Cette approche me semble contestable, comme je l’ai précédemment expliqué ici.
- Les détecteurs d’explosifs liquides, ensuite. Comme je le mentionnais dans un précédent article, ces appareils demeureront sans grand intérêt tant qu’une technologie efficace ne sera pas en place à toutes les lignes de contrôle préembarquement, dans tous les aéroports et tant que l’on ne les aura pas couplés systématiquement avec un scanneur corporel.
À la lecture de ces textes, on serait tenté de rétorquer : C’est oublier un important niveau de sureté supplémentaire : le contrôle aléatoire au point de fouille.
Non, je ne l’ai pas oublié. Malheureusement, dans les faits, cette mesure se révèle illusoire pour lutter efficacement contre le terrorisme aérien.
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