Some people just never learn.
On a vu précédemment de quelle étrange façon la TSA conçoit le contrôle aléatoire antiterroriste aux portes d’embarquement des aéronefs.
Mais l’administration fédérale semble persuadée d’avoir là réinventé le fil à couper le beurre. Elle a ainsi fait grand cas d’une récente opération similaire à l’embarquement dans les autocars. Jeudi dernier, 690 passagers de la gare routière Greyhound d’Orlando (Floride) sont ainsi passés au crible de 50 agents issus de la TSA, de la police d’Orlando, du Bureau du Shérif d’Orange County et des Douanes, ainsi que de chiens dressés pour la détection des explosifs et des drogues. Rien que ça.
Dans le cadre du programme VIPR (Visible Intermodal Prevention and Response), lancé en décembre 2006, la TSA a ainsi orchestré ce qui se voulait une opération dans le but de «keep off guard terrorists and others who mean harm.»
Aucune menace spécifique ne pesait sur la gare routière. Il s’agissait juste d’une opération de contrôle aléatoire pré-embarquement dans les autocars. Après tout pourquoi pas ? Malheureusement, si l’opération visait à déstabiliser les terroristes et autres bad guys ciblant les autocars, tout cela s’avère n’être qu’un considérable gâchis de temps de la fonction publique et d’argent du contribuable américain. Et une façon particulièrement efficace d’agacer le voyageur lambda qui n’a rien à se reprocher.
Car de bad guys – menace à la sûreté des transports, ce jour-là, la task force de la gare routière n’en arrêta pas. Et pour cause…
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